entrer du site

 

Gasho...Bienvenu ...Entrer

Gasho...Bienvenu ...Entrer

entrer

Gasho...Bienvenu ...Entrer

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

entrer du site

La Sarbacane s'invente d'évidence

 

"Sarbacane", si ancienne et si jeune, chaque fois réinventée par tous les petits d'homme du monde, qui ne manquent pas — dès que les circonstances leur offrent un tube — de le porter à la bouche pour aspirer-souffler dedans.

la sarbacane s'invente d'évidence.

 

"Sarbacane", probablement aussi vieille que notre humanité. Immanquablement inventée-réinventée par le geste du souffle.

La sarbacane est un geste du souffle... créant l'outil.

autour de la sarbacane — le vide...

dans la sarbacane — le vide...

à chaque extrémité — le vide...

 

 

La sarbacane apparaît comme un phallus, et pourtant c'est l'intelligence du vide, l'esprit de la matrice, qu'elle nous offre et nous enseigne.

Masculin au dehors, féminin au dedans, tel est le "Tai chi" de la sarbacane.

Un simple tuyau...

sacralisé    !Sarbacane !...

                        par un baiser.

 

La Sarbacane, par son  "jet de souffle", est l'expression même de l'élan vital, un "jet de vie".

Le jet de sarbacane prend naissance au centre du corps, en un même lieu que les chants et les rires...

Et, rien que pour cela, la Sarbacane mérite d'être attentivement considérée.

 

Le  PPloP ! ax — fit jaillir les sarbacanes de mon enfance. Ce germe de flûte venait de jouer la musique de la sarbacane.      

 

            Seule une flûte sauvage pouvait être assez libre pour s'inventer autrement. Seule une flûte libre pouvait s'ouvrir à une telle transformation, devenir  "flûte de silence"...   Sarbacane.

 

« Constatant que face au but la Sarbacane — d'un souffle — réunissait corps et esprit… »

 

en cet endroit où la sarbacane nous est comme instinctive :

                                 le jet du souffle —— ! l'Expiration !

, (3 à 4 fois plus lourdes que les flèches utilisées ordinairement dans les pays où la sarbacane a survécu) Le "jet" de sarbacane jaillit d'une inspiration profonde, sans tension aucune.

 

Mais l'expiration qui projette un jet de sarbacane ne  peut se produire sans une intention particulière.

Ainsi, c'est tout naturellement que, face au but, d'un souffle, la Sarbacane réunit corps et esprit...

Nos flèches étant du concentré de souffle, la sarbacane vise au sein même d'une respiration.

La sarbacane sortant de la bouche est naturellement dans l'axe de notre corps.

 

Nous n'aurons peut-être jamais l'occasion de nous rencontrer dans le creux d'une sarbacane,

« Et comme la sarbacane prend naissance dans l'enfance de l'humanité,… »

La sarbacane comme une bougie dont la flamme est soufflée du dedans.

 

Sarbacane, un petit bout de tuyau, de rien du tout, juste bon à jeter dans l'oubli.

 

Il fallait que nos sarbacanes aient un diamètre beaucoup plus conséquent, réclamant un souffle beaucoup plus puissant afin d'impliquer le diaphragme,

 

Pour une même sarbacane, nous disposons de deux types d'embouts interchangeables

 

En effet, l'on peut glisser ou heurter sa sarbacane sans qu'il y ait risque qu'elle pénètre dans la cavité buccale.

Les sarbacanes qu'on  trouve encore en Amazonie et en Malaisie utilisent souvent ce dernier type d'embout, sans doute pour ces mêmes raisons de sécurité, mais aussi parce que les matériaux utilisés donnent à ces sarbacanes un diamètre beaucoup trop conséquent pour être confortable en bouche.

 

Il est étonnant que la sarbacane ne se soit pas encore développée au moins comme un sport à part entière, alors qu'elle est la manifestation  même de l'énergie du souffle.

 

A présent la musique de nos sarbacanes accompagne la maîtrise que nous en avons.

 

La sarbacane instinctive comme un enfant qui montre du doigt.

 

« Le trou de la sarbacane comme un "O" »

 

Nous incorporons la droite sarbacane dans les courbes spiralées de nos étirements.

 

Sarbacane entre nos mains, colonne vertébrale dans notre corps...

une seule et même verticalité, une seule et même présence.

 

, le "cheee" de "Chi" étant plus proche du souffle que nous produisons dans nos sarbacanes. AT...Chiii ! comme le son produit par un éternuement, l'éternuement étant l'instant où le souffle sort le plus rapidement du corps, à la vitesse d'un jet de sarbacane.

 

La bouche montre du doigt...

alors le creux de bouche devient l'oeil de la sarbacane.

 

Dans le même temps où nos gestes se déplacent très lentement dans l'espace extérieur pour servir la sarbacane, ces même gestes se déplacent dans les espaces internes pour servir la conscience.

 

Dans le même temps, la vision de la sarbacane jusqu’à ses deux extrémités procure l'horizontalité.

. Dans cette posture totalement symétrique, la sarbacane qui sort de la bouche se trouve très exactement au milieu de notre bilatéralité,

 

. (Alors, plus que jamais, la sarbacane est ressentie comme un prolongement de soi.)

j'ai modifié la dynamique visuelle de nos sarbacanes.

 

La dynamique radiante de l'anneau posé sur nos sarbacanes dilate la perception que nous en avons, jusqu'à englober la cible (un peu comme des ronds dans l'eau). Dans le même temps, cette radiance traversée par l'axe sarbacane f nous offre une double dynamique qui va nous permettre de focaliser notre défocalisation... [1]

 

Lancer dans la direction que montre la sarbacane.

 

Sur la verticale dans notre "sarbacane-vertébrale".

C'est cette synergie que nous expirons "jets de souffle", "jets de vie" dans nos sarbacanes.

 

Le "lanceur de souffle" peut compenser en relevant sa sarbacane

 

la sarbacane montre la cible, pourquoi continuer de regarder la sarbacane ? 

 

Ainsi la question n'est pas : Comment nous avons fait pour inventer la sarbacane? mais : Comment aurions-nous pu faire pour ne pas l'inventer?

 

 

ZEN résonances dans ce site

 

E. Herrigel  ("Le Zen dans l'Art chevaleresque du tir à l'arc")

. Elles risquent, alors, de perdre leur... ferment, leur... jus Zen.

 

Il est surprenant que la sarbacane n'ait pas émergé dans les enseignements traditionnels des voies du vide tels que le Tch'an [2] chinois, ou le Zen japonais.

 

« ... Je vous propose, une autre histoire Zen… »…

            Ces histoires Zen, si justes, si belles, sont parfois si bien comprises par la logique et la raison, que ce sont elles qui en font usage.

 

C’est, entre autres, le cas du Zen, même si, lors de son importation en Europe il risque parfois de prendre un goût "d'académisme Zen", "d'orthodoxie japonaise" . Toutefois dans sa  pratique, Zen (Zazen) est si finement essentiel, qu'il  peut résorber tous les discours  posés sur lui, celui-ci y compris bien sûr.

 

Le Maître Zen est traditionnellement non-traditionnel.

 

C'est de cette façon que fonctionnent les "koan" [3] Zen. C'est aussi de cette façon qu'interviennent les techniques Transparadoxales.

 

La seule et unique raison pour laquelle on pratique le Zen, c'est pour avoir une expérience profonde de soi-même, ou "voir dans sa véritable nature".

 

   Pourquoi les maîtres Zen de l'école Rinzaï, fondateurs de la cérémonie du thé, se sont-ils ingéniés à multiplier la manipulation, le déplacement des objets lors de cette cérémonie?

 

Le zen, branche à part entière du bouddhisme, a pris forme 1000 ans après l'apparition du bouddhisme. Que restera t-il de ces écoles dans 1000 ans ?

 

Cela se traduit par la possibilité d'agir à nouveau d'une façon très pragmatique. ( L'agir par le non-agir du Zen.)

C'est le cercle de la calligraphie dans les voies du Taoïsme et du Zen.

 

Alors que le groupe est en méditation Zazen [4] , chaque pratiquant va expirer en flèches de souffle l'état de conscience que la méditation révèle en lui.



[1] Voir chapitres : "Poser le doigt sur son nez", "Le non-faire" et " Le vide".

 

[2] Le "Tch'an" est l'ancêtre du Zen, en Chine.

 

[3] L'équivalence la plus proche de "Transparadox" est le terme Zen de "Koan". Les "Koan" sont des formules questionnantes qui ne sont aucunement faites pour être résolues de façon conceptuelle mais qui doivent être expérimentées et éprouvées dans l'entièreté de la personne.

Les mots ne servant plus à véhiculer la transmission du savoir intellectuel d'une expérience, mais à utiliser la dynamique, l'énergie du paradoxe pour créer les conditions mêmes qui induisent cette expérience. Dans le Zen Rinzaï, il y a plusieurs degrés de Koan qui correspondent à des degrés de maturation spirituelle. Il existe tout un corpus de questions, chaque type de Koan induisant différents niveaux d'ouvertures et d'assouplissement du mental pour  permettre son lâcher-prise.

 

[4] "Za-Zen" ou Zen assis, terme Japonais de "Za" : assis sans bouger et de "Zen" :  méditation.

Lorsque nous soufflons debout, Sarbacana participe du même esprit que le Kyudô (tir à l'arc traditionnel japonais), en cela il est "Ritsu Zen" (Zen debout).

 

entrer du site( en haut de page)

Dernière mise à jour 28 oct 2009

 

Le Sarbacana est une technique, inventée en 1991[1]par un chercheur et artiste protéiforme Michel-Laurent Dioptaz[2],[3] qui propose un nouvel usage de la sarbacane utilisée comme un instrument d’exploration et de développement des capacités d’attention et de prise de décision par la conscience du souffle. La sarbacane étant perçue comme le prolongement naturel de la colonne de souffle est considérée comme une trachée à l’extérieur du corps. Vécue comme une Gestalt participant du schéma corporel, la sarbacane, en produisant une "flèche-de-souffle" qui fait fusionner le corps et l'esprit, devient vecteur de compréhension, d’entraînement et de maîtrise des processus de la conscience liés aux processus de la respiration.

Discipline non-guerrière et non-compétitive.

Recherche d’une parfaite symbiose entre la méditation et l'action. La pratique du Sarbacana se révèle, tout à la fois, une méditation Zen, un Qi gong, un Art et un Sport.

Calibre de la sarbacane (17,2mm), forme et poids des flèches (7 à 12g), soit 3 à 6 fois plus lourdes que les habituelles flèches de sarbacanes, ceci afin que le "Souffleur" produise des expirations ventrales très puissantes. Les sarbacanes en fibre de verre et résine (200g pour 2m) sont si légères que la moindre émotion les fait vibrer. (Ce détail est révélateur de la philosophie de ce tir.)

M.L. Dioptaz à créé, pour les sarbacanes-sarbacana, un procédé de mise en relation à la cible résultant d’un processus d’intégration posturale impliquant la vision centrale, la vision périphérique et la mise en synergie consciente de stimulus simultanés captés par des systèmes sensoriels différents[

 

Au milieu des années 1970 dans le cadre de ses recherches sur l’Art dans le champ des sciences cognitives (Le Trans-Art)[3], Michel-Laurent Dioptaz part à la rencontre des Chamans. Cela le mène aux Philippines, en Indonésie, en Amazonie[8]. De ses rencontres avec les peuples de la sarbacane, avec ses recherches et ses souvenirs d’enfance, vont naître un éclairage et un usage totalement nouveau de la sarbacane[6][1]. Profondément convaincu que la connaissance de notre respiration est le chemin de la conscience et de la maîtrise de soi, il incorpore cette recherche dans sa pratique journalière du Zazen[9] et du Qi gong[10]. Il pratique seul durant quelques années. Puis, tout naturellement, des personnes concernées par les processus de la respiration en conscience, pratiquants d’arts martiaux, du zen, apnéistes, chanteurs, instrumentistes, danseurs… vont s’intéresser à cette discipline et le rejoindre. En 1991, M.L. Dioptaz ouvre, dans la forêt de l’Hautil à l’ouest de Paris, le premier dojo au monde consacré à l’étude et à la pratique de la sarbacane[11][5].

L’ouvrage[6] consacré à cette discipline est préfacé par : [12] Marc de Smedt, Gilles Farcet et le Maître Zen Rinzaï : Taïkan Jyoji ( 5ème Dan de Kyudo) qui écrit « Nous sommes avec Sarbacana face à un nouvel outil de réalisation. La naissance d’un nouveau . [13]»[1